La Boîte à Images - Production audiovisuelle - Une mère sous influence

UNE MÈRE SOUS INFLUENCE

La Boîte à Images - Production audiovisuelle - Une mère sous influence

Crédits photos © Céline Brachet / La Boîte à Images / FTV

Résumé

Juliette se rend au baptême de Lucas, le fils de sa meilleure amie Claire. Mais la jeune maman, fragilisée par son accouchement, donne des signes de dépression inquiétants. Le lendemain de la cérémonie, Juliette reçoit un appel désespéré de Claire : Jérôme, son mari, et leur bébé ont été assassinés… et elle vient d’avouer le meurtre.
Est-elle devenue folle ? Juliette abandonne tout pour rejoindre son amie, dont elle ne peut pas croire qu’elle soit devenue une redoutable criminelle…

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Fiche technique

GENRE

Thriller

DURÉE

90 minutes

RÉALISATION

Adeline DARRAUX

SCÉNARIO

Elsa MARPEAU, d’après le roman de Patricia MACDONALD

PRODUCTION

La Boîte à Images – Mathilde MUFFANG
Be-FILMS

MUSIQUE ORIGINALE

Nicolas JORELLE

CASTING

Caroline ANGLADE (Juliette)
Julie de BONA (Claire)
Sophie BROUSTAL (Astrid)
Arnaud BINARD (Paul)
André MARCON (Daniel)

DISTRIBUTEUR INTERNATIONAL

Film & Picture

ANNÉE DE PRODUCTION

2018

DIFFUSEURS

France Télévisions, RTBF, RTS, TV5MONDE, 13ème Rue

ÉQUIPE TECHNIQUE

Directeur de la photographie : Dominique BOUILLERET
Cadreurs : Dominique BOUILLERET et Pierre WITZAND
Chef opérateur du son : Jean COLLOT
Chef monteur : Jérôme BREAU
Directeurs de casting : Frédérique AMAND et Joël GARRIGOU
Cheffe décoratrice : Catherine d’OVIDIO
Cheffe costumière : Marie JAGOU
Directeur de production : Olivier GARABEDIAN

Extraits

Extrait 1

Extrait 2

Extrait 3

Extrait 4

Revue de presse

On se retrouve plongé dans un thriller très sombre mêlant crimes et dépression post-natale. Mais ce polar est d’abord une belle ode à l’amitié entre deux femmes.

TÉLÉ 7 JOURS

16 / 03 / 2019

Adapté du roman de Patricia MacDonald, ce téléfilm est efficace et même touchant grâce à ses deux interprètes principales.

TÉLÉ CABLE SAT

16 / 03 / 2019

Jusqu’au bout, le suspense est bien présent et l’histoire glace le sang avec les actrices Julie de Bona et Caroline Anglade, qui signent une prestation de haute qualité.

TÉLÉ MAGAZINE

16 / 03 / 2019

Une adaptation réussie du roman de Patricia MacDonald qui doit beaucoup au duo féminin Caroline Anglade / Julie de Bona.

TÉLÉ STAR / TÉLÉ POCHE

16 / 03 / 2019

Un téléfilm efficace, adapté d’un roman de Patricia MacDonald, qui traite de la dépression post-partum. Et de l’amitié très forte entre deux femmes qui se sont rencontrées en foyer, abandonnées toutes les deux pendant l’enfance…

LE TÉLÉGRAMME

17 / 03 / 2019

Un téléfilm poignant qui aborde le sujet délicat de la dépression post-partum.

MAGIC MAMAN

14 / 03 / 2019

Au-delà de l’intrigue policière (…), c’est l’énergie et la force de persuasion déployées par la jeune femme, interprétée avec justesse par Caroline Anglade, qui emporte l’adhésion.

LE PÈLERIN

16 / 03 / 2019

Arcachon, décor d’un thriller où une mère en proie au baby-blues s’accuse d’un double meurtre. Ce téléfilm nous place sous l’influence d’une enquête prenante.

TÉLÉ STAR

11 / 03 / 2019

Du grand frisson.

VERSION FEMINA

17 / 03 / 2019

Note de la Réalisatrice

Raconter les émotions :
La dépression post-partum qui touche Claire, comme une femme sur cinq en France, reste encore peu connue en raison de tabous culturels et du sentiment de culpabilité des jeunes mamans. Comment ne pas se réjouir de l’arrivée d’un enfant ? Si l’entourage de Claire semble nier les faits, Juliette, elle, va aider son amie, sa sœur pour ainsi dire. En effet, toutes deux orphelines, elles ont grandi ensemble dans un foyer et ne se sont jamais quittées.

Il y a une force de vie chez elles qui les rassemble et puisque Claire traverse une période difficile, Juliette va faire le travail pour deux. Avec toute sa douceur, Juliette va prendre les choses en main pour sauver son amie de ce drame, car elle sait… elle sent au plus profond d’elle-même que Claire n’est pas coupable et qu’elle peut la sauver. C’est de cette sincérité là, que j’ai envie de traiter. Il faut pour cela raconter l’histoire du point de vue de Juliette, traverser avec elle les étapes, les difficultés et les rencontres. Chaque moment de l’enquête doit être vu à travers son regard, le spectateur doit être pleinement avec elle et ressentir ce qu’elle ressent, dans ses doutes, ses peurs, sa tristesse parfois… Toutes les émotions qui la traversent.

Le principe de casser les rythmes :
Le film se déroule avec deux vitesses. Celle de l’enquête de Juliette avec toute son énergie, qui doit faire vite pour sauver son amie et pouvoir partir sur son nouveau projet professionnel que je traiterai avec un découpage important afin d’assurer un montage dynamique, et puis les moments d’émotions, ceux entre Claire et Juliette, ceux où Juliette est seule, qu’il faut au contraire laisser trainer, laisser vivre pour mieux les ressentir. Ces moments de solitude dans le film sont très importants. Lorsque le spectateur est seul avec le personnage, il a le sentiment de partager sa vie, il devient complice.

La technique :
J’ai choisi d’utiliser des prises de vue en longue focale, qui permet d’isoler les personnages pour être au plus proche d’eux, qui force le spectateur à se concentrer sur ce que l’on raconte, sur la point de vue de chaque scène. Je vais chercher à me mettre à la place de Juliette, je vais devenir Juliette le temps d’une histoire.

Adeline Darraux

Note de la Scénariste

Une mère sous influence est un thriller intimiste et familial facilement adaptable en France. L’une des forces du roman réside dans l’empathie avec l’héroïne tout au long de la croisade solitaire qu’elle mène afin d’innocenter sa meilleure amie. Elle n’agit ni par intérêt, ni pour sauver sa peau – mais par amitié, par pur altruisme. À travers le thème de l’amitié, le livre explore une question intime, et universelle : celle de la maternité. Et, de façon plus précise, le roman de Patricia MacDonald interroge le thème contemporain du baby blues. Qu’est-ce qu’être une bonne mère ? Quelle pression sourde la société lui fait-elle subir, l’obligeant à aimer son enfant, à être rayonnante, heureuse, aimante – à incarner l’image de la maternité triomphante telle que la société l’exige ? Depuis peu, ont fleuri sur Internet toutes sortes de réponses à ce diktat implicite. Avec cette affirmation revendiquée : la possibilité, à certains moments, d’être une mère faillible, voire une mauvaise mère.

Des blogs de femmes témoignant de leurs failles, de leurs erreurs, de leurs faiblesses… tentent de tempérer cet impératif de perfection. Une mère sous influence ne parle que de cela. Claire fait une dépression post partum, et elle qui a toujours été volontaire, travailleuse et forte, ne peut pas se supporter défaillante. Cette impossibilité à abdiquer, à accepter sa faiblesse et à demander de l’aide l’entraîne dans une spirale infernale dont seule son amie va la sortir. Cette question de la maternité, on pourrait tous se la poser – on se l’est tous posée. Et c’est tout le sel et le sens du roman que de transformer en thriller cette évidence expérimentée par tous : la mère parfaite n’existe pas ! Une mère reste une femme normale, avec ses secrets, ses défauts, ses fêlures.

La plus grande réussite du livre, c’est de nous faire entrer dans une histoire on ne peut plus humaine. Sur le thème du baby blues, l’auteure greffe une dramaturgie de thriller inexorable. Le déroulement, haletant, multiplie les rebondissements et les fausses pistes, jusqu’au dénouement inattendu. À partir de cette trame thriller, je souhaite proposer une véritable transposition de ce roman américain à notre réalité française.

L’histoire se déroule dans le bassin d’Arcachon, entre terre et mer. Pour le reste, je conserve le point de vue de la meilleure amie, Juliette, une jeune femme d’aujourd’hui, qui a beaucoup misé sur l’amitié. Le personnage de Claire, cette mère submergée par le baby blues, est extrêmement intéressant, car il est résolument moderne. Enfin, on ose montrer une femme qui ne parvient pas à se réjouir pleinement de sa maternité, qui ne l’accepte pas « instinctivement » et qui souffre de ses insuffisances.

Elsa Marpeau

Note de la Productrice

Suite à mes récentes expériences d’adaptation de J’ai épousé un inconnu et du Poids des mensonges, je me suis penchée, avec Elsa Marpeau, sur d’autres romans de Patricia MacDonald. J’ai retrouvé, dans Une mère sous influence, ce talent propre à la romancière qui aborde avec habileté, derrière une intrigue haletante, des thèmes liés à l’intime. Ici l’accent est mis sur les thèmes de la maternité et de l’amitié. Malgré toute sa bonne volonté, Claire n’arrive pas à vivre sereinement l’arrivée de son nourrisson. Son épuisement la fait complètement douter d’elle-même. A-t-elle eu raison de faire un enfant avec un homme qu’elle connaît à peine ? Et surtout est-elle réellement capable d’être une bonne mère, elle qui n’a connu que les foyers depuis le décès de ses parents. Elle se sent bien loin de l’image maternelle parfaite attendue par la société. Quand le drame survient, la culpabilité ressentie par Claire l’empêche de voir clairement la réalité de la situation.

Une mère sous influence est aussi une histoire d’amitié hors du commun. Orphelines et élevées ensemble dans un foyer, Claire et Juliette ont développé une solidarité à toute épreuve. Elles se sont recréé à elles deux leur propre famille. Malgré les aléas de la vie, elles ont toujours pu compter l’une sur l’autre. Après l’arrestation de Claire, Juliette va donc tout entreprendre pour innocenter sa meilleure amie, qu’elle croit incapable d’avoir commis ces crimes. Pour innocenter Claire, elle affrontera tous les obstacles, sacrifiant même ses ambitions professionnelles.
Pour réaliser cette fiction, j’ai eu envie de collaborer avec une femme et mon choix s’est porté sur Adeline Darraux. De Candice Renoir à Nina, en passant par Agathe Koltès, son parcours de réalisatrice l’a menée à aborder tout autant le polar que l’émotion et elle a mis en scène avec talent des personnages féminins charismatiques et attachants.

Mathilde Muffang

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